Aïe, bobo là
Nils, le casse-cou a fait des siennes hier après-midi. Il est tombé, s'est cogné et éraflé le front et a fait partir le vernis sur le dessus d'une de ses mains.
C'est une tête dure et n'est pas très douillet. Il n'a pas pleuré longtemps au regard de ses blessures. Ses soeurs nous avaient habituées a beaucoup plus de larmes et de cris.
Seulement, au contact de ses soeurs, Nils fait du cinéma. A l'heure de le coucher pour aller faire la sieste, il trouve milles excuses pour ne pas y aller. Il prend une mine plaintive et dit "aïe, bobo main".
"Ce n'est pas grave, je vais te mettre un peu de pschit et ce sera oublié".
Le temps de me retourner pour attrapper la biseptine, qu'il avait oublié de quel côté était sa blessure et me tend la mauvaise main ...
Ci-né-ma !