Petit point sur le mode de garde

Petit récapitulatif et décision :

A peine nous apprenions que c’était non pas un bébé mais deux bébés qui allaient chambouler nos vies (fin décembre 2005), nous nous sommes empressés de réserver nos places à la crèche de Mirepoix (25 places). Nous souhaitions y confier notre progéniture toute la journée pour 5 jours par semaine. Travaillant tous les deux, c’était le planning qui nous convenait le mieux.

Nous avions opté pour l’option crèche pour l’aspect pratique (pas de recherche de nounou), pour l’aspect sécuritaire (établissement aux normes, personnel qualifié et « surveillé » par les collègues et les va-et-vient des parents dans la journée) puis pour l’aspect de l’éveil (des jumeaux chez une nounou ne rencontrerons au mieux qu’un seul autre enfant et souvent pas du même âge).

Nous étions des parents idéaux pour la crèche : remplir, de façon ferme 2 places à la semaine, c’est plus gérable que des enfants qui viennent à mi-temps, il faut trouver les enfants complémentaires dans le planning. En plus, en ayant deux enfants et résidants de Mirepoix, nous étions prioritaires.

Les places étaient réservées pour la fin de mon congé maternité : début janvier 2007.

Inès et Lyla ont commencé l’adaptation avant les vacances de Noël. Je voulais m’y prendre suffisamment tôt pour réussir l’adaptation et surtout me laisser un peu de temps pour m’occuper de moi avant de reprendre le travail. Les premières séances et premières séparations se sont très bien passées. Les filles étaient contentes de voir d’autres jouets, d’autres enfants. Elles n’étaient pas perturbées par le changement de cadre.

Une petite rhino pour l’une et une angine pour l’autre. « Rien de grave, c’est la vie en collectivité. Elles se font leurs défenses immunitaires » disait le médecin. Vite passé.

Puis à peine partis en vacances, les filles étaient malades de nouveau. C’était la bronchiolite. Elles on été hospitalisées pendant nos vacances de fin d’année à Epinal. Dur dur les fêtes sans les filles à nos côtés.

A notre retour, nous avons repris l’adaptation en vue de ma reprise du travail début février (vive les congés cumulés pendant la grossesse). Les journées à la crèches se passaient toujours bien malgré l’âge « difficile » des 8 mois (peur de la séparation). Elles faisaient énormément de progrès au niveau de l’éveil.

Mais les filles n’ont cessé de retomber malades, des rechutes de bronchiolite. Dès qu’elles allaient mieux, l’une après l’autre, elles tombaient malades. J’ai dû reprendre le travail, reprise très perturbée par des jours de congés (il m’en restait encore) au rythme des rechutes de l’une et de l’autre.

Puis, nous avons décidé d’entamer une recherche de nounou, comme ça au dernier moment, au pied levé (la liste des nounous agréées est fournie par le conseil général). Inutile de confirmer que les nounous disponibles sont celles dont personne ne veut (maison malsaine, odeur de moisissures, présence de chienS, absence de matériel ou de jouets, nombreuses sorties en voiture pour les besoins de ses propres enfants…). Nous avons même sollicité le relais des assistantes maternelles (qui s’avère être d’une précieuse aide pour recueillir les informations). Rien.

Engager quelqu’un à domicile s’avère être une solution tentante. Quelqu’un qui garde les enfants à la maison, dans leur propre environnement, en gardant leur rythme et qui accessoirement peut avancer un peu les tâches ménagères qui leur sont liées (lavage des biberons, préparation des repas, linge des enfants, …). Seulement voilà, financièrement (même après réduction de 50% aux impôts), on ne s’y retrouve pas. Et puis il faut trouver quelqu’un de confiance (on ne laisse pas sa maison et ses enfants à n’importe qui) surtout en Ariège !

Finalement, fin mars et après réflexion, nous décidons que celui d’entre nous qui gagne le plus petit salaire prendra un congé parental. Cela représente une perte financière, mais la santé et le bien-être de nos filles n’ont pas de prix. Donc, papa sera papa au foyer.